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Voiture hybride qui se recharge en roulant : nom et fonctionnement

Les véhicules hybrides équipés de systèmes de recharge en roulant reposent sur une technologie appelée « hybride autorechargeable ». Contrairement aux modèles rechargeables sur secteur, ces voitures utilisent l’énergie générée par le moteur thermique et la récupération au freinage pour alimenter la batterie.

Cette configuration limite l’autonomie en mode électrique pur, mais évite la contrainte de branchement. Plusieurs constructeurs proposent ce type de modèle, dont Toyota, Hyundai et Kia, avec des performances et des consommations variables selon l’usage.

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Voiture hybride qui se recharge en roulant : de quoi parle-t-on exactement ?

Impossible d’évoquer la voiture hybride qui se recharge en roulant sans clarifier le sujet. Ici, il s’agit bien d’un véhicule hybride associant un moteur thermique (essence le plus souvent) et un moteur électrique, le tout animé par une batterie qui se recharge toute seule, sans passer par une prise. Le moteur à combustion fournit de l’énergie à la batterie pendant les phases de roulage, et le système récupère aussi l’énergie lors du freinage ou de la décélération. On appelle ça le full hybrid, ou « hybride autorechargeable ». Rien à voir avec l’hybride rechargeable qui, lui, réclame un câble et une borne pour remplir une batterie plus généreuse (entre 8 et 18 kWh en général).

Des marques comme Toyota, figure de proue de cette approche, mais aussi Hyundai ou Kia, ont démocratisé cette solution. Dans le jargon, on parle de hybrid electric vehicle (HEV). Ces voitures jonglent entre mode thermique, électrique ou les deux, sans que le conducteur ait besoin de brancher quoi que ce soit. En résumé, la différence entre voiture hybride et voiture hybride rechargeable tient à la manière dont on recharge la batterie et à l’autonomie que l’on peut espérer rouler sans essence : un modèle rechargeable (plug-in hybrid ou PHEV) peut avaler jusqu’à 60 kilomètres en mode tout électrique, alors que l’hybride classique mise avant tout sur la sobriété carburant lors des trajets mixtes.

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Pour mieux comparer les deux types d’hybride, voici ce qui change concrètement :

  • Full hybrid : autonomie électrique réduite, aucune recharge externe nécessaire
  • Plug hybrid : grosse batterie, recharge sur secteur, plus de kilomètres en électrique

En France, les pouvoirs publics encouragent activement ces technologies hybrides à travers des mesures incitatives, avec l’objectif de favoriser la transition énergétique et de limiter les émissions de CO₂. Les véhicules hybrides se placent ainsi entre les essences classiques et les électriques pures : ils incarnent un compromis réfléchi sur le marché automobile d’aujourd’hui.

Comment fonctionne la recharge en roulant sur une hybride rechargeable ?

Dans le cas d’un véhicule hybride rechargeable (PHEV), la recharge voiture hybride en roulant repose sur un principe éprouvé. Chaque fois que l’on freine ou que l’on relâche l’accélérateur, le moteur électrique inverse son rôle : il devient générateur. L’énergie cinétique qui, en temps normal, se dissiperait sous forme de chaleur, se transforme alors en électricité, aussitôt stockée dans la batterie lithium-ion. Cette récupération se fait de façon automatique, sans action particulière du conducteur.

La batterie peut aussi recevoir de l’énergie du moteur thermique : lors de certaines phases d’accélération ou sur autoroute, l’essence prend le relais pour recharger la batterie, en particulier quand son niveau descend trop bas. Ce fonctionnement hybride permet de maximiser l’autonomie électrique sur les parcours quotidiens, tout en gardant une réserve d’énergie disponible dès que nécessaire.

De leur côté, les constructeurs tels que Renault, Peugeot, Hyundai ou Kia, affinent sans cesse l’équilibre entre énergie électrique et essence. Les dernières générations de voitures hybrides rechargeables s’appuient aussi sur des logiciels de gestion d’énergie, capables de privilégier la recharge par récupération dans les embouteillages ou sur des routes vallonnées.

Pour l’heure, la recharge solaire ou par induction reste confidentielle sur les modèles vendus en France. La grande majorité des utilisateurs continue de dépendre d’une borne à domicile ou en voirie pour remplir la batterie, mais la récupération d’énergie en roulant n’est pas négligeable : elle limite la dépendance au réseau électrique et optimise le rendement global du hybride rechargeable.

Avantages et limites à connaître avant de se lancer

Les voitures hybrides rechargeables avancent de solides arguments. Sur les trajets urbains ou périurbains, la consommation de carburant chute nettement. L’autonomie en électrique, variant le plus souvent entre 40 et 80 km selon la norme WLTP, suffit à la plupart des déplacements quotidiens. L’accès facilité aux zones à faibles émissions (ZFE), de plus en plus nombreuses dans les grandes villes, constitue un autre avantage. Côté budget, bonus écologique, prime à la conversion et avantages fiscaux pour les entreprises viennent atténuer le prix d’achat.

Autre atout : des coûts d’utilisation qui s’allègent. Les moteurs électriques nécessitent moins d’entretien, et la récupération d’énergie à la décélération préserve les freins. Cette technologie hybride conjugue donc économies de carburant et polyvalence, surtout pour ceux qui parcourent moins de 50 kilomètres par jour.

Mais il faut aussi regarder les limites en face. Pour que la voiture hybride rechargeable tienne ses promesses, il faut recharger régulièrement à la maison ou sur une borne publique. Sinon, la consommation de carburant grimpe vite, et l’argument écologique s’effrite. Le coût à l’achat reste supérieur à celui d’une hybride classique. La batterie, plus volumineuse, rogne sur l’espace du coffre et alourdit la voiture, ce qui peut se ressentir à la conduite. Enfin, les avantages fiscaux sont liés au respect des normes d’émissions, qui évoluent chaque année selon la législation française ou européenne.

Voici les principaux points à garder en tête avant de choisir ce type de motorisation :

  • Consommation de carburant réduite à condition de recharger régulièrement
  • Autonomie électrique limitée, idéale pour les petits trajets
  • Accès ZFE facilité et aides financières, sous réserve de respecter les critères
  • Prix d’achat supérieur à une hybride dite « simple »

voiture hybride

Quels modèles hybrides rechargeables choisir en 2024 ? Nos recommandations

Sur le marché français, la voiture hybride rechargeable se taille une place de choix. Les constructeurs peaufinent leur offre, misant sur l’équilibre entre sobriété et autonomie électrique. Pour faire le bon choix, il s’agit de comparer les modèles selon l’utilisation prévue, l’efficience des moteurs, la capacité de la batterie et la performance du moteur électrique.

Du côté de Peugeot, le 3008 Hybrid se distingue par sa capacité à s’adapter à différents usages. Sa motorisation hybride rechargeable allie agrément de conduite et autonomie réelle d’environ 60 km (WLTP). Renault propose le Rafale E-Tech, qui optimise la gestion de l’énergie en toutes circonstances, du quotidien aux longs trajets. Pour ceux qui apprécient les compactes sportives, la Cupra Formentor plug-in hybride se démarque : elle offre dynamisme, équipements généreux et un mode électrique pertinent.

Côté familles, Kia propose son Sorento PHEV, capable d’atteindre plus de 50 km en mode électrique, tandis que Hyundai mise sur le Santa Fe PHEV, réputé pour son espace et la maîtrise de sa double motorisation. Les marques premium ne sont pas en reste : BMW et Mercedes avancent des modèles à l’autonomie électrique en hausse, sans négliger le confort ni les technologies embarquées.

Quelques repères pour orienter son choix en fonction de ses besoins :

  • Usage urbain : Renault Clio E-Tech, Peugeot 308 Hybrid
  • Familial : Kia Sorento, Hyundai Santa Fe
  • Routière haut de gamme : BMW Série 3, Mercedes Classe C

Avant de se décider, mieux vaut évaluer ses besoins réels : capacité de la batterie, autonomie en mode électrique, possibilité de recharger à domicile. L’offre de voitures hybrides rechargeables en 2024 s’est diversifiée, permettant à chacun de trouver le modèle en phase avec ses priorités, qu’il s’agisse de sobriété, de performance ou d’accès facilité aux zones urbaines réglementées.

Les prochaines années verront ces technologies gagner encore en efficacité. Reste à savoir si la route que vous emprunterez sera celle du tout électrique… ou celle du compromis bien pensé.

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